ESSERE WOKE NON È PIÙ DI MODA (COSÌ DICONO)

Come succede con le creme viso “nutritive” che sembrano stucco o con i tormentoni estivi trash che poi rinneghiamo in autunno... anche il concetto di woke, a quanto pare, ha stufato.

Se ti sei sforzato di capire i pronomi neutri o il perché si parla di “cancellazione sociale”… beh, ora siamo al “torniamo indietro”: ctrl + z.

🎶UNO, DUE, TRE… UN PASSO AVANTI, MARIAH 🎶

I

Il termine woke è tornato in auge negli anni 2010, soprattutto con Black Lives Matter, e significa essere consapevoli delle ingiustizie sociali—razzismo, sessismo, omobitransfobia ecc.

Essere woke vuol dire essere coscienti, empatici, informati. Ma siamo nel 2025 e… pare che non sia più così cool:

Politicamente, in vari Paesi (anche in Italia), si cerca di ridicolizzare il movimento woke, trattandolo come una setta ideologica. Alcune forze politiche promuovono leggi apertamente contro le persone trans o le famiglie arcobaleno.
Alcune aziende, una volta paladine della diversity, ora si defilano: meno loghi arcobaleno, meno sponsor al Pride, meno carri e più silenzi. (Pinkwashing smascherato.)
Si respira una certa “stanchezza” diffusa: molti credono che i woke abbiano esagerato—mettendo in discussione l’umorismo, cancellando opere del passato o criticando chi osa cucinare ramen senza sangue giapponese nelle vene.

COMMENTO DA BAR: “Ma dai, state esagerando come al solito, no?”

Ma se guardiamo con più distacco, i risultati ci sono:

Linguaggio più inclusivo (pure LinkedIn ti mette i pronomi), più rappresentazione nei media (persino Disney!), maggiore consapevolezza dei privilegi che abbiamo.
I social hanno globalizzato il dibattito: il confronto è continuo, reale, condiviso.
A livello sociale, rispetto a 50 o 100 anni fa (cioè due o tre generazioni), molte cose sono cambiate.
Oggi è più normale dire di essere in una relazione queer o non monogama, rispetto a vedere un uomo che si mette il contorno occhi.

LA TRAPPOLA DELLA VISIBILITÀ

Ma attenzione: il fatto che la cultura mainstream sembri più inclusiva, non significa che ci sia una protezione reale o strutturale.

Anzi, molti diritti che pensavamo acquisiti stanno venendo messi in discussione:

Censura nei programmi scolastici che parlano di tematiche LGBTQIA+.
Attacchi legali o politici contro il riconoscimento di identità di genere.
Grandi parole nei documenti ufficiali, ma pochissimo cambiamento concreto nella vita delle persone.

QUANDO LA TUA ESISTENZA TORNA IN DISCUSSIONE

Il punto è: essere woke non è una moda né un hashtag.
Per molte persone queer, racializzate o “non conformi”, non si tratta di un trend passeggero, ma della propria sicurezza, dei propri diritti, del quotidiano.

E quando ti senti di nuovo costretto a “giustificare” chi sei, a spiegare tutto da capo, a fare pedagogia con pazienza… forse è il momento di dire basta.

Se aziende o personaggi pubblici, prima alleati, oggi si tirano indietro per paura di “perdere consensi”, allora è giusto chiamarla con il suo nome: un tradimento.

E se siamo davanti a una fase di arretramento, che almeno ci serva per organizzare la controffensiva.
Non per chiedere ancora il permesso di esistere. Ma per pretenderlo.

Essere scomodi. Essere rumorosi. Occupar spazio.
Fuoco contro fuoco.
Perché lo sappiamo: prima vengono per gli altri… e poi per noi. E a quel punto non resta più nessuno a parlare in nostro nome.

BUON PRIDE

P.S.: Ce qui, lui, ne se démode jamais : le sérum anti-âge Wowyoung.Il te garde jeune, glowy, impeccable. Pour la manif, pour le dancefloor ou pour les deux. Jusqu’au petit matin.

ÊTRE WOKE, C’EST PLUS TROP TENDANCE (APPAREMMENT)

Comme les crèmes à la lavande qui collent ou les tubes de l’été qu’on regrette dès septembre, le “woke” est soi-disant devenu has-been.

T’as mis des mois à piger les néo-pronoms et la culture de l’annulation ? Oublie. Ctrl + Z, on efface tout.

🎶 UN, DEUX, TROIS… UN PAS EN AVANT, MARIAH 🎶

Le mot woke a repris de l’ampleur dans les années 2010 avec Black Lives Matter. Il désignait une conscience critique face aux injustices sociales : racisme, sexisme, LGBTQphobie...

Être woke, c’est être éveillé·e, informé·e, empathique. Bref, pas aveugle à ce qui cloche.

Mais en 2025, être woke ne fait plus trop rêver :

Dans plusieurs pays (et pas besoin de regarder bien loin 👀), des politiques d’extrême droite accusent le mouvement woke de lavage de cerveau collectif. Résultat : lois anti-trans, campagnes contre l’inclusivité, clashs dans les écoles...
Des marques, autrefois très fières d’arborer les couleurs de la diversité, ont rangé leurs logos arc-en-ciel : moins de visibilité pendant la Pride, plus de silence gêné. (Coucou le pinkwashing…)
Et une partie de la population commence à râler : “on est allés trop loin”, “on ne peut plus rire de rien”, “on ne peut même plus faire des sushis sans se faire accuser d’appropriation culturelle.” 🙃

COMMENTAIRE DE TONTON AU BARBECUE : “Franchement, faut arrêter de tout dramatiser, non ?”

Mais si on prend un peu de recul, difficile de nier que le mouvement a changé des choses :

Le langage a évolué : même sur LinkedIn, on te propose d’afficher tes pronoms.
La représentation a progressé : au cinéma, dans la pub, dans les séries – y compris chez Disney.
Une prise de conscience sur les privilèges, même si elle n’est pas universelle.
Aujourd’hui, dire que tu es dans une relation ouverte ou queer fait moins lever les sourcils que de voir un mec mettre du contour des yeux.

LE PIÈGE DE LA VISIBILITÉ

Le problème, c’est que même si la culture dominante semble plus inclusive, en surface, ça ne veut pas dire que les droits sont garantis.

Surtout quand des acquis qu’on croyait gravés dans le marbre sont remis en question du jour au lendemain :

Contenus LGBTQ+ censurés dans les manuels scolaires.
Attaques sur les droits fondamentaux comme l’accès aux soins, le droit à l’identité de genre ou à la parentalité.
Des lois qui existent, mais une application qui ne suit pas.

QUAND TON EXISTENCE REDEVIENT UN DÉBAT

Être woke, ce n’est pas une mode TikTok ni un hashtag éphémère.

Pour beaucoup de personnes queer, racisées ou marginalisées, ce qui est en jeu, ce ne sont pas des débats d’idées, mais leur quotidien. Leur sécurité. Le simple fait d’exister.

Et là, on recommence : devoir se justifier, réexpliquer, être “pédago”, tendre l’autre joue... ou pas.

Parce que si des entreprises ou des “allié·es modéré·es” commencent à reculer dès que ça devient politique, alors il faut le dire clairement : c’est une trahison.

Et si on est en pleine régression, alors autant en faire une phase de contre-attaque.
Pas pour demander le droit d’exister. Pour l’exiger.

Occuper l’espace. Déranger. S’élever.
Feu contre feu.
Car on le sait bien : ils sont venus pour les autres… et quand ils sont venus pour moi, il n’y avait plus personne pour parler.

BON PRIDE

P.S.: Ce qui, lui, ne se démode jamais : le sérum anti-âge Wowyoung. Il te garde jeune, glowy, impeccable. Pour la manif, pour le dancefloor ou pour les deux. Jusqu’au petit matin.